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ville de vanves - Page 455

  • 3e CONFINEMENT A VANVES : DES COMMERCES SOUS LE CHOC

    Le cri d’alarme d’une petite commerçante de Vanves comme Vanv’en Poupe, paru hier sur le blog, est tout à fait typique des dégâts occasionnés par cette crise sanitaire depuis plus d’un an. Combien de cafés-restaurants vont se relever notamment à Vanves, même si beaucoup s’en sortent tant que mal, mais avec des pertes mensuelles, par les plats à emporter.., mais aussi les aides de l’Eat, de la Région, du Département, de GPSO

    Les commerces concernés par cette nouvelle fermeture sont en état de sidération,  tous ces commerces jugés non essentiels sont sous le choc, des grands magasins aux  boutiques de vêtements, les parfumeries, les esthéticiennes  : «Dès lors qu’il n’y a pas de danger pour la santé, dès lors qu’on respecte les protocoles, il faut qu’on puisse ouvrir normalement ces commerces» explique Didier Kling, président de la Chambre de Commerce et d’industrie d’Ile de France, pour lequel  d'autres scénarios auraient pu être choisis. «On aurait pu imaginer des solutions différentes. J'aurais préféré qu’on dise «vous pouvez vous promener pendant deux heures»,  et pendant deux heures fréquenter les commerçants, dès lors qu’ils respectent certaines conditions strictes d’hygiène». Il dénonce une situation «un peu absurde, car si j’ai bien compris, je peux aller faire réparer mon vélo, mon ordinateur… mais pas mes chaussures, alors qu’on m’incite à marcher beaucoup !». Par ailleurs, le gouvernement a annoncé un renforcement des aides aux entreprises, avec 1,2 milliard supplémentaires. «Cela me rassure sur le plan matériel» a réagit Didier Kling, qui estime que «les aides sont massives. Mais il faut aussi garder à l’esprit (…) qu’il y a aussi l’aspect convivial, l’aspect social et l’aspect psychologique. On voit de plus en plus de commerçants en situation de détresse».

    Occasion de rappeler l’activité économique avait chuté de12% lors du confinement de Novembre, la région étant par ailleurs particulièrement fragilisée, car plusieurs de ses secteurs-clefs sont à l'arrêt, comme le tourisme, l'aéronautique ou l'évènementiel. L'enjeu est aussi national car l'Ile-de-France représente 30% du PIB français. «Ce n'est pas une région comme les autres (…). C'est 1,2 million d'entreprises, c'est 6,5 millions d'emplois salariés et non-salariés (…), c'est 250.000 artisans et 250.000 professions libérales. Lorsque l'on ferme Paris, c'est 43.000 boutiques qui sont fermées» confirmait Bernard Cohen-Hadad, président de la CPME Paris IDF,  en ajoutant «le couvre-feu a déjà montré qu'il y avait des dégâts, 20 à 30% du chiffre d'affaires perdu par jour pour les commerces». A leurs yeux, tous les acteurs économiques sont soucieux de «la réalité sanitaire, mais on voit bien aussi que nos entreprises ont fait le maximum avec le gel, avec le télétravail, avec les écrans de protection »

  • COVID-19/VANVES : L’analyse des eux usées, un outil pour détecter précocement des traces du virus

    En juillet dernier, l’Académie nationale de médecine préconisait de renforcer le contrôle des eaux usées dans le cadre de l'épidémie de Covid-19. L’objectif est de détecter précocement des traces de coronavirus dans les selles et les urines afin d’observer la progression de l’épidémie avec plusieurs jours d’avance sur le taux d’incidence, calculé lui, sur la base des tests virologiques, de limiter sa propagation, et d'estimer le nombre total d'infections.

    Dans le cadre d'un projet baptisé «Obépine» (Observatoire épidémiologique dans les eaux usées), des prélèvements sont effectués depuis le début de l'épidémie. Ainsi les dernières données, fournies par Obépine fin Février/Début Mars, confirmaient la diversité des situations selon les villes et grandes métropoles. «On voit des endroits avec une circulation stationnaire et d'autres où la circulation est très forte» confirme Yvon Maday, professeur à Sorbonne-Université en mathématiques appliquées, membre du réseau. Même si, de façon générale, «le niveau de circulation reste globalement assez haut». En Ile de France, la tendance était à la baisse, mais la concentration du virus dans les eaux usées restait élevée. Cette diminution modérée mais durable était la preuve selon les scientifiques du réseau Obépine du bon respect des gestes barrières et du couvre-feu.

    Il apparait très nettement que leur utilisation n’est pas nouvelle puisque la Ville de Paris l’a fait pour la polio dés 1975, et plus récemment pour suivre les effets des médicaments et des drogues, et maintenant pour le coronavirus, via des stations d’épurations du SIAAP (50) en Ile de France. Ce qui a permis de détecter une montée du coronavirus durant l’été, avant le second confinement et la dynamique après Noël, maintenant sur un niveau très fort, d’une façon globale et par station, grâce à deux prélèvements par semaine. Sur Paris, une surveillance spécifique a été mise en place sur l’eau non potable utilisée pour l’arrosage, puis les stations d’épuration, et les égouts :«l’intérêt pour la ville de Paris est de disposer d’éléments de  connaissances pour anticiper les évolutions potentielles du Covid-19 , ce qui permet de mettre en place des mesures dans la zone de santé publique pour prévenir les résurgences, développer les vaccinations vers des publics ciblés et développer une sensibilisation aux gestes barrières. Ce modèle est transposable à d’autres phénomènes épidémiologiques» expliquait on à la direction de l’eau.

    Dans les Hauts de Seine, une ville l’a fait pour scruter les eaux usées de deux groupes scolaires, parce qu’il apparaissait pour son maire, Philippe Juvin, essentiel de laisser les écoles ouvertes tout en mettant en place une veille sanitaire. «C’est efficace ! On gagne quelques jours avant qu’un cluster se forme. Mais c’est lourd à organiser ! On a pu détecter un enfant et un enseignant» indiquait récemment ce maire qui est aussi  médecin chef des urgences de l’hôpital Georges Pompidou. Peut être est-ce une idée à retenir pour Vanves? 

  • LA VILLA DUPONT A VANVES, UNE RICHESSE URBANISTIQUE MECONNUE A PROTEGER

    A l’occasion  du projet de construction  d’Effiage à l’emplacement de deux pavillons rue A.Fratacci, sur lequel la mairie de Vanves aurait émis un avis défavorable selon  le maire adjoint chargé de l’urbanisme, l’association des riverains de la rue Marcheron s’était inquiété des répercussions sur l’école du Centre et de sa cour de récréation,  et surtout, pas très loin de la villa Dupont, un petit coin bucolique de Vanves avec ses pavillons disposés en arc de cercle auquel on accède par un petit cheminement piétonnier. «Que vont devenir les maisons de la rue Frattaci ? Il est temps que la ville protège son patrimoine, et pas uniquement les glacières du parc Pic !» s’est inquiété l’Association desriverains de la rue Raymond Marcheron (ARRM).

    Ce petit joyau a vu le jour en 1898 dont l’initiateur était, J. Dupont, architecte, rue Raymond Marcheron en face du Centre des Impôts. Il se compose de neuf pavillons dont deux doubles, le long d’une voie (piétonne) privée. Soucieux d’éviter la monotonie, son architecte avait disposé ses maisons en éventail parmi les arbres d’un vieux domaine. A l’époque, visant une clientéle moyenne en quête de maisons confortables, mais d’un coût modéré, il avait prévu quatre pavillons en meulière et cinq en brique locale. La gamme des logements variait de trois à huit piéces, réparties sur deux niveaux. L’ensemble s’efforçait de cultiver les références au « cottage » par l’espacement de maison dans un car=dre arboré et par l’accés privatif d’une allée ombragée protégée alors par des grilles. « Si la composition générale s’inscrit dans l’axe d’un pavillon central, la diversité formelle des constructions et la variété des matériaux mis en œuvre – meulière, brique blanche, brique de Vaugirard façon brique de Bourgogne – conférent à l’ensemble un effet sagement pittoresque … Avec des toits en tuiles mécaniques à long pans débordant » expliquait Antoine Le Bras dans un ouvrage de la collection « Inventaire générale des monuments et des richesses artistiques de la France consacré à Vanves en 2004.

    Comme l’ensemble des villas à Vanves  (Dupont, Quincy, Jeanne Léger et Colsenet) qui sont les plus remarquables et qui portent le nom de leur propriétaire de l’époque, il semblerait qu’à l’origine, à la fin du XIXe siécle, leur création ait répondu plus à un souci de rentabilité financière immédiate qu’à des préoccupations urbanistiques. Mais aujourd’hui, les vanvéens, comme tous les français sont sensibles à leur environnement et leur patrimoine et cherchent à le préserver, comme c’est le cas pour ce petit joyau.